Préservation des rivières
Leur restauration
Des désordres morphologiques dus aux activités humaines
Au cours des 50 dernières années, la Cèze et ses affluents (Tave, Claysse, …) ont subi de grands désordres morphologiques (extraction de graviers, merlonnage, protections de berges, …).
Les extractions de graviers ont, par exemple, été estimées à 1 500 000 m3, ce qui représente 300 ans d’apports naturels de matériaux par la Cèze.
Ce déficit de sédiments lié aux extractions passées et au grignotage de l’espace de mobilité du cours d’eau a provoqué l’incision du lit des cours d’eau. Il s’est ainsi abaissé d’environ 1 m.
Cet abaissement a parfois mis à nu des rochers fragiles où la Cèze commence à s’enfoncer dangereusement avec de graves conséquences potentielles.
Elle peut par exemple amener au déchaussement des certains ouvrages comme les ponts, entrainer une baisse de la nappe alluviale ou des érosions de berges.
Des travaux pour retrouver un cours d’eau plus naturel
Projet de recharge sédimentaire
Pour éviter les conséquences négatives dues à un manque de sédiments, le Syndicat réaliser des travaux de recharge sédimentaire. Ils consistent à réinjecter des graviers dans les tronçons de cours d’eau en déficit.
Acquisitions foncières pour favoriser la mobilité
Pour favoriser la mobilité latérale du cours d’eau, tout en dédommageant les propriétaires riverains, le Syndicat procède à l’acquisition de parcelles en bord de cours d’eau. Ces acquisitions ont lieu sur les tronçons de cours d’eau historiquement mobiles.
Continuité écologique
La continuité écologique se définit par la libre circulation des espèces aquatiques et le bon déroulement du transport des sédiments. Elle est notamment impactée par les ouvrages transversaux (barrages et seuils). Afin de permettre la circulation des poissons migrateurs (comme l’alose ou l’anguille) et des sédiments, le Syndicat réalise ou accompagne les travaux de mise en transparence des seuils posant problème.
Renaturation de cours d’eau
La renaturation vise à rendre aux cours d’eau un tracé et des berges proches de l’état naturel pour qu’il puisse retrouver un fonctionnement moins artificiel. Plusieurs techniques sont possibles : le reméandrage, le retalutage des berges, l’arasement des merlons en bord de cours d’eau, la replantation de végétation en berges et sur les terrains environnants, …
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